Le marché actuel des sites de rencontres
À cette ère où les divorces, les mariages tardifs et les infidélités se font nombreux dans notre société, le nombre des sites de rencontres suit la tendance. Ceux-ci engendrent ainsi un chiffre d’affaires de près de 123 millions d’euros, de quoi qualifier l’activité de business relativement lucratif.
Les sites de rencontres en ligne en plein boom
Le malheur des uns fait le bonheur des autres ! C’est ce qu’on peut dire du succès foudroyant des plateformes de rencontres en ligne actuelles. En effet, devenue une alternative avec laquelle trouver un nouveau compagnon ou une nouvelle compagne ou encore juste pour pimenter sa vie sexuelle, les sites de rencontres en ligne ne risquent pas de fermer boutique de sitôt. Pour preuve, rien qu’en France, le nombre des Français qui s’y sont inscrits a atteint les 5, 8 millions en 2014 s’ils n’étaient que 100 000 au début des années 2000. Aussi, le secteur a réalisé un CA de 120 millions d’euros en 2015, un montant qui a augmenté de 2, 3 % deux années plus tard pour atteindre les 123 millions d’euros.
Les raisons de tant de succès
C’est pour dire que les sites de rencontres, dont quelques-uns à cette adresse, font de plus en plus d’adeptes, pour ne citer que les célibataires provenant des 45 % des ménages français qui finissent par un divorce. Il en est de même pour l’âge tardif auquel les jeunes se marient, entre 25 et 29 ans. Une telle situation engendre en effet un nombre de plus en plus croissant de célibataires aussi bien de sexe féminin que masculin, soit près de 18 millions actuellement. Ainsi, plus d’un tiers d’entre eux se sont inscrits sur les sites de rencontres en ligne pour trouver l’âme sœur, l’amour d’un soir ou quelqu’un avec qui entretenir une relation amicale.
Un marché arrivé à maturité
Si d’après les sondages, le marché de rencontres en ligne est déjà arrivé à maturité en 2013 et a régressé de 5 % depuis, cela ne réduit toutefois en rien le nombre de ses abonnés. En effet, ces derniers se font toujours nombreux, mais se concentrent massivement dans les 5 premiers sites les plus célèbres qui accaparent à eux seuls plus de la moitié des chiffres d’affaires précités. Cela sous-entend que même si on s’intéresse de très près aux sites de rencontres spécialisés, ils ne totalisent que moins de 10 % des utilisateurs mensuels et moins des 5, 5 % des chiffres d’affaires précités.
Comme l’usage de ces plateformes n’est pas non plus toujours accepté par les mœurs, il reste encore du chemin à faire avant qu’elles ne soient entièrement démocratisées. Pour cause, peu de membres osent parler de leur inscription sur ces sites. Certains ont encore du mal à avouer qu’ils ont connu leurs nouvelles femmes ou nouveaux maris sur ces plateformes. Si on leur pose la question, 18 % d’entre eux répondraient en effet non, seulement 36 % par une réponse affirmative, mais difficile et 46 %, par un oui tout de suite. C’est sans doute à cause de son côté virtuel.